La chute de l'ange

Je n'aime pas l'idée de devoir dépendre d'une personne pour vivre. J'ai toujours voulu m'occuper de moi même avec mes propres moyens et mes propres forces. Bon, le résulta n'est pas ce que j'espérais, mais est-ce que je pouvais vraiment me plaindre ? Il y a des femmes accros à des drogues beaucoup plus dure et qui doivent répondre à l'appelle de leur macro et leur donner tout leurs frics, ou presque, pour ne pas se faire massacré. Je n'étais pas à ce stade la et heureusement ! J'avais toujours une certaine tête sur les épaules. mais il est vrai que je connais de moins en moins la limites à ne pas dépasser. Je ne comprenais pas pourquoi il tenait à m'aider. Voulait-il racheté ses fautes envers la société ? Si oui, je suis égoïste parce que j'aimerai qu'il s'occupe de moi parce que je suis moi et non une bonne cause pour racheté son droit de passage au paradis. Tout les anges ne sont pas la pour être sauver.... Je passais mes bras autour de son cou pour me serrer contre lui, le fichu pantalon menaçait de tomber puisque je ne le tenais plus, mais je m'en fichais.« Merci Eric» Je le serrai contre moi durant de longues secondes avant de lui redonner sa liberté. Si j'avais faim ? Je mourrais de faim !« Laisse-moi au moins préparé le repas. Tu allais faire quoi ? »

Je le regardais mettre l'épingle à couche après le pantalon avec un petit sourire attendit sur les lèvre. Pourquoi était-il si attentionnée avec moi ? Beaucoup d'homme aurait attendu que mes pantalons tombe sur le sol pour se régaler du spectacle. Eric n'est pas n'importe quel homme. Tout en le suivant dans la salle à manger, je le vis mettre deux pièces de viande devant moi. Je m'étais habituée à faire cuir de l'animal , même si je n'en mangeais jamais. J'ai un blocage, j'ai l'impression d'être cannibale lorsque je mange de la viande ! Et oui, je sais très bien ce que veut dire cannibale, ça vous donne un indice sur ce que je penses des animaux ! Je suis une causer perdue. J'allais remettre le deuxième steak au réfrigérateur et j’attrapais une tomate, un concombre, une carotte et des pommes de terre. J'allais certainement arriver à faire quelque chose avec ça. Je nettoyais des légumes lorsque les bras d'Eric glissait autour de ma taille. J'allais ouvrir la bouche pour lui dire quelques choses, je ne me souviens plus quoi, lorsque les lèvres de l'homme se posait dans mon cou. Rapidement, un frisson parcourus tout mon corps. Je laissa tomber la pomme de terre que j'avais entre les mains pour mettre une de mes mains mouiller sur celle de l'homme.

-Je ne me sens pas mal avec toi , c'est tout le contraire. Tu me donnes l'impression d'avoir de nouveau une valeur autre que celle que les gens veuillent bien me donner lorsque...

Je laissa ma phrase en suspend pour pouvoir me blottir contre lui. Tout en tournant la tête, je lui offris un baiser sur le bord de la mâchoire.

- Je souhaite juste ne pas te faire la vie trop dur...

Je passais mes bras autour de ses épaules tout en enfouissant mon visage dans la chaleur de son cou. C'était si réconfortant cette impression qu'il faisait naître en moi. De nouveau le larmes me montait au yeux,mais cette fois je réussis à les contenir. J'avais garder cette position durant un long moment avant de me décoller de lui. S'il voulait manger aujourd'hui, j'avais intérêt à me mettre à mes fourneaux. Je ne pourrais certainement m'occuper du repas ce soir. En passant mon visage si près du sien, j'eus la terrible envie de poser mes lèvres sur les siennes, c'est donc ce que je fis. J'embrassais doucement ses lèvres qui m'attirait tant le temps de deux secondes ou peut-être dix.

- Tu es merveilleux Eric... Ne laisse jamais personne te faire croire le contraire.

Souriante, je lui tournais le dos de nouveau pour finir de m'occuper de mes légumes et de la viande du repas de l'homme. J'allais certainement réussit à faire quelque chose de bien avec tout ça. Ma seule crainte était de brûler le cadavre d'animal qui trainait dans le petit plateau de mousse. Et de perdre les pédales ! Et si une fois en manque je le poignardais avec une fourchette ? Mieux ne fallait pas y penser pour l'instant. J'épluchais les pommes de terre, perdue dans mes pensés et avec le léger tremblement que javais aux mains, j'aurai certainement tôt fait de m'entrer le couteau dans la main... A evité...

« Si je te dis des méchanceté ne le crois pas. Dans mon état normal je sais que tu es une personne génial et ça ne changera pas tant que j'aurai toute ma tête. » Je le regardais vraiment désoler. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait tout ça pour moi. Il prend de bon risque en me prenant sous son aile comme ça. Qu'est-ce qui dit que je ne serai pas prêtre à le réduire en poudre pour le faire passer dans mon nez ! J'ai peur de ce que le manque peu donner. Est-ce que je vais passer au travers ou est-ce que je vais devoir me retrouver à l'hôpital? Je ne veux pas me rendre dans un hôpital tout coute trop cher ! Et je refuse qu'il paye de nouveau pour moi ... dalleurs, j'ai encore cette dette à lui rembourser.

Songeuse, je le regardais commencer à m'aider à faire à manger. Durant un moment je le fixe et tombe dans la lune jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche de nouveau.« Oh, rien. Je ne mange rien qui à pu avoir une tête un jour. Première complication que je te donne. Je me contenterais de crudité, surtout que je n'ai pas vraiment faim.» De mon coté je continuais à nettoyer les légumes que j'avais trouver tout en retombant dans la lune. Après un bref moment de silence... « Si j'arrête de consommé, tu dois arrêté de vendre.» Je lâchais tout ce que j'avais dans les mains pour le regarder. « Tu ne consommes peut-être pas, mais la vente ce n'est pas plus saint comme mode de vie ... Est-ce qu'on peut avoir un accord ? Je ne te demande pas d'arrêté dans l'immédiat, mais trouve toi un vraie job... tu es intelligent tu devrais certainement pouvoir trouver un autre moyen de faire de l'argent...» Ma voix avait se petit ton craintif qui attend le pire comme réponse à venir.

J'avais perdu le fils de ce qu'il me disait au mot '' exécuté ''. Pouvait-il vraiment mourir si jamais il acceptait de quitter le monde des drogues ? Finalement, mon idée m'intéressait de moins en moins. S'il se faisait exécuté je ne pourrai jamais l'accepté ! Mais au lieu de lui faire part de mes craintes , je me mis à lui sourire question de ne pas le faire paniquer. Ça aurait été stupide de me part de lui entré d'affreuse idée en tête et de jouer la carte de la femme hystérique. S'il voulait vraiment quitter ce monde, il allait avoir besoin de soutient, pas de larmes. « Ce que je te verrai faire.. humm... très bonne question. Pour l'instant je t'aime bien dans le rôle du chevalier qui tente de sauver la belle en détresse. » Je m'approchais de lui en passant mes bras autour de son cou pour en faire mon prisonnier. Tendrement, c'était à mon tour de lui dérober une baiser. « Pour sur, je ne te vois pas travailler pour une personne emprisonner entre quatre murs, mais on trouvera bien quelques chose d'intéressant qui te correspond mieux que la rue.» Je l'embrassais une nouvelle fois tout en lui murmurant « Je ne suis pas pour n'importe quel chair, mais cette que goûte me plait bien....et oui, tes plaisanteries sont de si mauvais goût que je ne réussis pas à te les retournées. » Je me mis à rire tout en m'éloignant un peu de lui sans le lâcher.

Intervenant auprès des jeunes ? Cette idée pourrait être intéressante surtout avec son vécus, mais je gardais tout commentaire pour moi. Je lui avais fait une demande sans prendre le temps de mesurer les risques qui s'y accrochait. S'il était pour souffrir je préférais le voir dans ce monde sale, je suis peux être égoïste, mais je ne veux pas le perdre. Pas maintenant et surtout pas demain !

«Je ne me suis jamais goûté. Donc nous entrons dans un cercle vicieux. » Je suis souriais tout en me détachant définitivement de lui. Non pas que j'en avait réellement envie. Avoir eut assez de courage et je l'aurai certainement assit sur cette chaire pour prendre position par dessus lui à fin de l'embrasse encore et encore, mais ce n'était pas le cas. Je ne voulais pas que l'image de la princesse en détresse qui tombe sous le charme de son sauveur me colle à la peau. J'adore Eric ! Je veux simplement laisser le temps passer et mieux savoir ce qu'il a derrière la tête avant d'entreprendre quoi que ce soir. C'est donc avec la tête dans les nuages que je me remis au travaille en laissant l'homme s'occuper de son bout de cadavre. «Après avoir manger, j'irai chez moi prendre quelques vêtements et autre petit truc... Comme une brosse à dent, je dois avoir une halène a en faire tomber les mouches ! J'aurai aussi besoin de quelques livre pour passer le temps et de mon chat...» Tout ses mots pour dire seulement que j'avais un chat à la maison et que je ne pouvais pas le laisser seul. Longtemps ce vieux Jacko à été mon seul ami ! J'adore cette boule de poile et si je suis pour passer un long moment ici je préfère ne pas le laisser seul à la maison. Si Eric n'accepte pas que je l'amène il allait certainement devoir oublier son idée de me sauver de cet affreux vice à moins d'accepté de venir vivre dans mon ridicule deux et demi.

«Ohhhh ! Comment est-ce que j'ai fais pour ne pas la voir ? Pourtant, ce n'est pas la première fois que je viens ici. »Comme je suis cat addicted ! Rapidement, je laissais tomber tout ce que j'avais entre les mains pour aller voir le chat qu' Eric tenait. Après m'être laisser sentir, je lui fis une caresse avant de l'enlever des bras de son maître. « Comme tu es belle Mullan ! Je viens de tomber sous ton charme. Ce vieux Jacko va certainement t'adorer lui aussi même si c'est un vieux mal lécher.» Je levais les yeux pour regarder Eric. « Jacko est un gros bébé et il est très paresseux. Je ne vois pas qu'il puisse faire de mal à Mullan, c'est plutôt elle qui risque de lui en faire voir de toute les couleurs.» Je m'approchai d'Eric pour l'embrasser doucement tout en rendant sa liberté à Mullan qui avait commencer à bouger dans mes bras. Je me serra contre lui beaucoup plus sérieuse cette fois. « Ne fait pas de bêtise Eric. Je ne te montrerais pas mon inquiétude et désoler si elle a parue. Promet moi seulement de prendre soin de toi. Je m'attache à toi , je n'aimerai pas qu'il t'arrive quelque chose parce que je t'ai mit une idée dans la tête. Déjà que les blessures que tu portes me font mal lorsque je les vois. Je ne comprends pas comment une personne à pu vouloir te faire du mal à ce point. Tu n'es peut-être pas le plus net des hommes, mais ça ne justifie pas ce genre de geste. C'est trop.... » Je n'avais pas de mot pour d'écrire ce qui se passait dans ma tête. Je pris donc une grande inspiration tout en lui répétant de nouveau. « Ne fait que me promettre que tu ne prendras pas de risque inutile...»

Je trouvais intéressant que les animaux arrive à s'entendre parce que Mulan était une chatte colleuse. De plus, le fait qu'elle soit opéré ne peut qu'être encore mieux parce que je n'ai jamais eut le temps de faire castrer le mien. Encore mieux ! mais ce n'était pas ce qui m’inquiétait le plus. J'avais peur pour lui et ce même s'il cherchait à me rassurer. Tendrement je le pris dans mes bras pour lui transmettre mon affection le temps d'une longue caresse. Serrer contre lui, je pris le temps de regarder ma main gauche qui avait commencer à trembler. Accepterait-il que je parte seule chercher mon chat et mes effets personnelles ? Je ne me vois pas passer le reste de la journée comme ça. Comment est-ce que je vais pouvoir faire pour resté calme avec cette idée de tête qui pourrait être mise à prix sans avoir ma dose ? Tout en me mordillant la lèvre, je m'éloignais d'Eric en essayant de sourire.

-Je ne sais pas si je vais être capable de continuer comme ça encore longtemps Eric. Mange, je vais allée m'étendre un peu. Désoler..

Sans attendre sa permission de prit le chemin du salon pour me laisser tomber sur le sofa. Coucher en boule, je me pris le ventre à deux mains pour chercher un peu de réconfort avant de quitter cet appartement pour aller chercher mon gros minet.

J'ouvris les yeux lorsqu'il prit place près de moi. Je me sentais fiévreuse , mais je ne laissais rien paraître. Je ne voulais pas l'inquiéter et je devais aller chercher mon chat qui devait commencer à tourner en rond dans l'appartement à la recherche de nourriture. Je l'avais regardé durant un temps, étrangement, mon coeur s'emballait à la simple idée qu'il vienne prendre place à mes cotés dans se lit beaucoup trop grand pour une seule personne. Il y a si longtemps qu'un homme n'a pas prit le temps de s'étendre près de moi... Sans m'en rendre compte je m'étais mise à me mordiller la lèvre inférieur. Pourquoi est-ce que je pensais à ça tout à coups ? Je m'assis dans le lit. Ma main tremblait toujours, je la laissais donc serré contre moi pour cacher ce malaise qui m'habitait. J'étais en manque....

- Je ferai le prochain repas. Si tu veux, si je réussis à me rendre. on pourra passer à l'épicerie et je te ferai les meilleures pâtisseries de ta vie. Je vais me sentir coupable de te faire grossir, mais bon.... Ça passerait le temps et tu ne pourrais pas m'en vouloir de t'avoir abandonner pour ce repas.

Je me levais du lit bien décider à me rendre chez moi dans les prochaines minutes. Je laissai mes doutes de coté et je fis comme si tout allais bien. Je lui souris en lui tendant la main pour l'attirer avec moi. Il est temps de partir!